Histoire de l'Ultime Union (partie 2)

Arien chercha donc le sort de lumière dans son grimoire, car elle ne pouvait pas effectuer de sort de feu : personne n’avait de torche ou de bout de bois à allumer.
Ils attendirent donc sagement dans le noir et Yukimura s’impatientait. Il tira donc quelques flèches au hasard dans le noir. Esthroth et Guilbert affûtèrent leurs épées pendant que Thorfin révisa son « manuel du nain qui n’a peur de rien » pour éviter de se faire prendre par surprise. Hoenhiem vérifia son arc et ses flèches….et là une idée lui vint à l’esprit : « J’ai des flèches donc du bois ! ». Il soumit son idée à Arien mais elle refusa, car cela diminuera le nombre de flèches d’un attaquant et elle venait tout juste de trouver la formule de lumière.
Elle éclaira le couloir : il était tout droit vers l’ouest…ils avancèrent prudemment et arrivèrent à une intersection. Il y avait un chemin qui partait vers le nord-ouest et l’autre vers le nord-est.
Selon Thorfin « aucune odeur ne provient des deux routes » donc « aucune route ne mène à une proche sortie ».
-prendre le nord-ouest
-prendre le nord-est

Le groupe était en proie à un doute sérieux : fallait-il prendre le nord-est et s’éloigner du château ou bien prendre le nord-ouest pour atteindre rapidement les sous-sols du château ?
Zogzog voulait d’abord visiter le nord-est, Yukimura était d’accord avec lui. Ensuite Guilbert intervint pour donner son avis : il préférait le nord-ouest. De même pour Thorfin, ce qui fit changer l’avis de Zogzog. Et finalement Arien proposa le nord-est. Quant à Esthroth et Hoenhiem ils n’avaient toujours pas de préférence.
Ils se plièrent donc à la majorité : le groupe se dirigea vers le nord-est.
Le couloir était relativement long et débouchait sur une pièce. Des bruits de gobelin se firent soudain entendre. Il semblait comme y avoir une réunion de gobelins dans la pièce lointaine. D’après le nain (qui sont habitués à combattre les gobelins), ils « sont environ une quinzaine ». Arien suggéra de les attirer dans le couloir afin de supprimer leur supériorité numérique.
-foncer dans le tas
-les attirer dans le couloir (ils arriveront en vagues de 4 : 2 devant, 2 derrière)
-rebrousser chemin et tenter le nord-est

Zogzog et Esthroth commencèrent par appeler les gobelins sans réel succès : les gobelins faisaient trop de bruit et ne perçurent pas les voix des deux personnages. Alors que la tactique semblait sans succès, trois gobelins, qui avaient tout de même entendu les voix, s’approchèrent de l’entrée du couloir. Au même moment Thorfin avança et fit face à ces trois gobelins.

A la fin du combat, le dernier des trois gobelins tomba et d’autres se ruèrent dans le couloir. Le couloir était étroit et on ne pouvait tenir que deux personnes de front.
Le groupe devait vite choisir une stratégie de combat du type :



Personnage1---Personnage2
Personnage3---Personnage4
-----Archer1----Archer2----
--------------Arien-------------




La stratégie de combat avait été choisie comme telle :

------Zogzog-------Thorfin------
------Guilbert------Esthroth-----
-----Yukimura----Hoenhiem----
----------------Arien---------------

Quatre gobelins leur faisaient face.
Une fois le combat terminé, Guilbert fouilla le cadavre du gobelin qui pouvait être fouillé (car l'autre n'était plus qu'un petit tas de poussières), il trouva une potion de régénération de magie de 50 PMs.
Quant à Zogzog il fouilla un cadavre d'archer gobelin et n'y trouva qu'une amulette de puissance (+5 For, -5 Def).
Esthroth partit fouiller le dernier Gobelin et ne trouva rien du tout.
Thorfin, avec l'aide de son odorat surdéveloppé, se dirigea quand même vers le tas de poussières et commença à fouiller à l'intérieur. Il y trouva finalement une amulette qui avait réchappé à l'éclair de Thor. C'était une amulette de soin : elle donne +5 de soin de base.
Le groupe avança jusqu’à la pièce d’où les gobelins étaient arrivés et partis ensuite. La pièce était carrée, avec une hauteur au plafond de 2 mètres et des murs sur tous les côtés.
Arien émit alors une conclusion : « il y a forcément un passage secret, car sinon les gobelins seraient toujours dans cette pièce ».
Esthroth proposa de laisser faire le nez de Thorfin pour découvrir les passages secrets.
Zogzog proposa de défoncer tous les murs afin de trouver le passage.
Que faire :
-laisser Thorfin utiliser sa compétence spéciale de détection des passages secrets (lancer le dé poing, si c’est 1 le passage est découvert, si c’est 0 Thorfin ne trouve rien)
- taper sur tous les murs
-revenir en arrière
-autre solution

Thorfin trouva le passage assez facilement. Il appuya sur une pierre et le passage s’ouvrit lentement vers l’intérieur, très lentement…mais resta bloqué alors que l’ouverture ne faisait qu’une dizaine de centimètres. Zogzog arriva, mit ses mains dans l’ouverture et tira avec toute sa force. Mais cette porte refusait toujours de s’ouvrir. Arien lança donc un sort de force sur Zogzog. Celui-ci se sentit soudain rempli d’une puissance phénoménale et ouvrit la porte d’un seul doigt. Il remercia ensuite Arien pour son sort.
Le groupe de l’Ultime Union continua son périple vers l’est dans ce nouveau couloir.
Il était encore plus étroit que le couloir précédent. Ils ne pouvaient tenir qu’en file indienne.
Le couloir se termina alors après une centaine de mètres sur un escalier. L’escalier en colimaçon finit sur une porte au plafond. Cette porte n’était autre qu’une trappe et donnait sur une nouvelle pièce. Aucun bruit ne semblait venir de cette pièce.

Arien avait été choisie pour aller jusqu’à la porte. En effet c’est elle qui a la meilleure compétence en détection des pièges. Elle lança un sort de détection des pièges avant de monter les escaliers puis monta prudemment les marches, une par une.
Arrivée au sommet elle examina la trappe et dit : « pas de serrure ». Elle lança à nouveau un sort de détection des pièges et souleva la trappe. Elle expliqua aux autres membres du groupe : « ce n’est pas une pièce ». Les autres ne comprenaient pas ce qu’elle voulait dire par là. Elle leur demanda de venir voir. Et tout le monde se précipita dans l’escalier.
Tout en haut de l’escalier, ils purent alors observer des voûtes trônant à plus de 20 mètres du sol et des piliers d’une taille et d’un diamètre imposants. C’était une cathédrale dans l’enceinte du château-fort. Elle était en permanence dans le noir mais Arien avait utilisé un sort de lumière pour y voir plus clair.
« Une cathédrale dans un château maléfique », s’écria Yukimura, « c’est absurde ». Mais Esthroth dit alors : « sauf si on veut y enfermer…un monstre de plus de 15 mètres de hauteur ! ».
Le groupe ne savait pas ce qu’il y avait dans cette cathédrale mais voulait-il tellement le savoir ?
-revenir en arrière et prendre la direction nord-ouest
-chercher discrètement une sortie dans cette cathédrale
-faire du bruit pour savoir s’il y a vraiment quelque chose
- se reposer en bas de l’escalier et revenir après avoir dormi (+5% de PVs)

L’Ultime Union avait, contre toute attente, choisit de visiter discrètement la cathédrale et de trouver le chemin vers le clocher afin de visionner les alentours du château.
La décision avait été difficile mais grâce au chef de groupe, ils avaient pu la prendre assez rapidement. C’était en effet une des compétences que devait posséder un chef de groupe engagé par le Conseil de l’Ordre.
Le groupe avança prudemment dans la pénombre avec la lumière qu’Arien avait réglé faiblement pour augmenter leur discrétion.
A leur grande surprise, il y avait un peu de bruit mais pas de monstre dans la partie ouest de la cathédrale qu’ils avaient déjà visité. Le bruit semblait venir du nord. Ils décidèrent de ne pas visiter la partie est mais de vérifier ce qu’il y avait au nord.
S’approchant du nord, ils purent enfin écouter les sons qu’il en sortait. « De la musique très douce jouée avec un piano dans une pièce plus au nord », expliqua Yukimura.
Ils découvrirent finalement la porte à quelques dizaines de mètres. « Une porte normale mais si on considère la fait que le piano est utilisé par un être humanoïde, il y a fort à parier qu’il y a une sorte de piège magique. Au moins une serrure… », termina Hoenhiem.
Que faire ?
-s’approcher de la porte et essayer de l’ouvrir afin d’aller à la rencontre de l’être
-visiter la partie est du château, où il y sûrement l’escalier vers le clocher
-autre

« La prudence est mère de sûreté ». Tout le monde connaît ce vieil adage et plus particulièrement les membres de l’Ultime Union. Ils avaient donc préféré le choix de la prudence. De plus comme « L’égarement mène à la perte », les membres choisirent de se concentrer sur leur premier objectif, c'est-à-dire le clocher.
Ils allèrent donc plus à l’est afin de trouver un escalier. Ils avancèrent prudemment mais Hoenhiem se prit les pieds dans la barbe de Thorfin et trébucha. Le bruit d’un elfe qui tombe à terre n’est pas des plus intense mais quelques rats mutants se précipitèrent sur les membres de l’Ultime Union.
Seuls les elfes pouvaient pratiquer un combat en restant silencieux, Arien ne pouvait utiliser des sorts sans faire quelques bruits, elle ne pouvait attaquer.

Le combat se déroula calmement, du moins, si on ne compte pas les grognements du nain…
Le groupe avait finalement trouvé l’escalier mais était-il piégé ? Thorfin utilisa sa compétence spéciale de détection des pièges mécaniques. Arien suivit alors pour détecter les pièges magiques. L’escalier ne recelait aucun piège. Ce qui parait « normal pour un escalier qui ne mène à rien de spécial si ce n’est une belle vue... » lança Guilbert. Ils montèrent dans l’étroit escalier en colimaçon et finirent devant une barrière magique qui empêchait l’accès au clocher.
Force était de constater que quelque chose voulait être caché. Mais quelle était cette chose ?
Un bâtiment visible seulement du clocher ? Une personne enfermée dans le clocher ? Un document caché près de la cloche ? Rien ne pouvait laisser deviner ce que cette barrière magique protégeait. Que faire ?
-frapper comme un bourrin sur la barrière
-lancer un méga sort magique sur le barrière
-analyser la barrière avec plus d’attention
-autre solution


Après l’échec critique d’Arien quant à l’analyse de la barrière, l’analyse manuelle d’Esthroth et une longue discussion sur le pourquoi et le comment, les membres de l’Ultime Union décidèrent que seule la magie de terre pouvait venir à bout de cette barrière qui brûlait tout ce qui passait à l’intérieur.
Arien invoqua donc le mur de terre. Le mur de terre est une magie permettant de modeler une forme à l’aide de matériaux simples comme de la roche ou du sable. Etant ici dans une petite pièce/couloir, le mur fut fabriqué à partir de pierres.
Lors du sort, les pierres lévitèrent et s’assemblèrent sous la barrière et sur ses côtés afin de former un couloir (plus étroit et très court) dans le couloir original.
Il fallait vite se dépêcher, car on pouvait voir la pierre qui commençait à entrer en fusion (état liquide) et qui s’écoulait le long du mur et des jointures de ce nouveau couloir.
Les membres avancèrent en commençant par Zogzog qui s’était prêté volontaire. Heureusement la barrière n’avait pas d’effet à travers la pierre, ainsi Zogzog ne finit pas carbonisé.
Les membres montèrent encore quelques marches et arrivèrent au sommet. L’endroit était assez étroit et c’était difficile d’y tenir à plus de 4, la cloche prenant l’essentiel de la place disponible.
A priori aucun objet à terre ni de prisonnier. La vue, cependant, était magnifique !
Yukimura fit alors la description du paysage qu’il pouvait observer à Guilbert ( le membre du groupe volontaire pour noter sur ses cartes vierges les différents éléments où sont passé les membres de l’Ultime Union).
« Au sud-ouest j’aperçois le château où nous devions nous rendre. Et le cimetière rempli des zombies.
Au sud on peut voir le marais des lamentations et son gouffre plus à l’est. En revanche je distingue un nouvel élément : une prairie vierge entre le cimetière et le marais.
A l’est s’étendent des plaines sur dix kilomètres puis une forêt et à l’intérieur de cette forêt des fumées qui sortent….sûrement ces puants Orcs !!!
Au nord je vois une petite ville dont le nom m’est inconnu. Je dirais qu’elle avoisine les 1200 habitants.
Quand à l’est les enceintes du château me cachent la vue. Mais je constate que l’attaque par les airs de ce château est la meilleure option pour qui peut voler. C’est sûrement ce que protégeait cette barrière ! »
Les membres étaient ravis et Guilbert d’autant plus qu’il avait une mine d’informations à sa disposition pour compléter sa carte.
Que faire maintenant ?
-redescendre vite avant que les murs ne fondent complètement
-se reposer ici, lieu sûr, car protégé par la barrière…

Guilbert, bien que très jeune par rapport aux elfes, était toujours plein de ressources et d’idées.
Il proposa de redescendre par la corde de la cloche. Yukimura avait cependant un peu peur que Zogzog soit trop lourd et ne casse la corde.
Esthroth demanda donc de faire passer dans l’ordre de poids les membres de l’équipe : Arien, Hoenhiem, Yukimura, Esthroth, Guilbert, Zogzog puis Thorfin en dernier.
Il était vrai que la corde n’avait plus l’air très résistante. Les elfes passèrent en premiers et Guilbert suivit aussi.
Puis ce fut le tour de Zogzog.
Zogzog doit lancer trois dés chance. Si le résultat est inférieur à 20, il descend sans problème. Sinon la corde casse.
Zogzog réussit plutôt facilement.
Puis ce fut au tour de Thorfin.
Thorfin étant un peu plus lourd que Zogzog, il doit lancer trois dés chance et si le résultat est strictement supérieur à 18, la corde casse.

Thorfin refusa d’abord obstinément de s’accrocher à une corde, une jugeant qu’un nain ne pouvait accomplir cet « exploit »…malheureusement pour lui, il avait raison : la corde céda sous le poids du nain. Et il tomba. Mais Zogzog l’amortit de son corps. Thorfin ne perdit donc que 100 PVs. Quant à Zogzog, il en perdit 60.
Le bruit du nain retentit assez fortement. Cependant le bruit n’était pas si fort, parce qu’il avait été amorti par Zogzog. Quelques bestioles fuirent au bruit de la cascade. Le silence suivit l’instant de la rencontre brutale et fortuite d’un Orc et d’un nain tombant de plus de 15 mètres de haut. Après le silence rien ne laissait savoir si un quelconque gardien avait pu être réveillé.
En effet le clavecin continuait de fonctionner et sa douce mélodie charmait les oreilles des elfes du groupe. Le groupe finit ainsi de visiter ce qu’il lui restait à voir au rez de chaussée.
Le groupe n’avait donc trouvé aucun gardien au rez de chaussée. Ils pouvaient toujours retourner près de la pièce d’où émanait la chanson mais était ce vraiment prudent ?
-retourner vers la pièce au clavecin
-sortir par la porte principale
-retourner dans le passage secret

Après qu’Arien eut lancé sa détection magique sur la porte et Thorfin utilisé sa détection mécanique, les aventuriers apprirent qu’il n’y avait pas grand-chose de l’autre côté de la porte (excepté peut être un fantôme…) mais qu’il y avait sûrement un monstre très puissant de l’autre côté sentant le souffre (démon de feu ou dragon).
Ils décidèrent donc de rebrousser chemin à la majorité (ce fut Yukimura qui eut cette fois quelque intention téméraire). Yukimura était en train de se chamailler avec Thorfin et Zogzog. Arien révisa quelques sorts. Hoenhiem vérifia la qualité de ses flèches et Esthroth affûta sa lame juste au cas où…C’est alors que Esthroth reprit la tête du groupe : « On y va ». Et il partit. Les autres comprirent vite qu’il n’était pas décidé à traîner les pieds dans un endroit aussi malsain. Thorfin et Zogzog furent obligé de courir un peu afin de rattraper leur retard sur la marche qui s’était engagée sans eux (ils fêtaient en effet leur victoire, croyant que Yukimura était parti parce qu’il abandonnait la discussion).
Le couloir qu’ils avaient emprunté avait quelque peu changé… en mal !
« Je crois qu’il y a un maléfice dans ce couloir » annonça Arien. Aussitôt avait elle prononcé ces mots qu’un esprit de Dragon leur barra le passage, ils n’avaient d’autre choix que de combattre.

Ils eurent tôt fait de vaincre l’esprit de dragon. « Cela n’aurait pas été la même affaire avec un vrai dragon. », s’exclama Arien « mais avec ma magie rien ne vous est impossible ! ».
Les aventuriers de l’Ultime Union prirent une bonne inspiration et avancèrent rapidement dans le nuage de poussières laissé par l’esprit lors de sa mort.
Quand ils arrivèrent de l’autre côté, les lieux avaient changé ! Ce n’était plus un couloir mais un désert de sable rouge et de poussières, des volcans de tous les côtés et des monstres à l’allure préhistorique volant ici et là dans le ciel rougeoyant….l’enfer en somme.
« Je crois que nous sommes allé dans une dimension infernale en passant trop vite dans le nuage de poussières. Cette probabilité était selon moi négligeable, je suis désolé que nous ayons maintenant à trouver une sortie vers le monde réel… », Dit Esthroth.
« A mon avis, la différence de puissance entre l’esprit du dragon et le dragon originel était tel que cela a suffit pour créer une brèche spatio-temporelle dans le continuum magique et cela a sûrement affecté les particules submag…blablabla et blablabla », raconta Arien.
Les membres du groupe ne comprenait pas le discours d’Arien mais voyaient bien qu’ils se trouvaient maintenant dans un monde hostile rempli de créatures pour le moins puissantes.
Ils remarquèrent aussi qu’ils ne pouvaient plus revenir en arrière. Ils devaient donc choisir une direction au hasard (le vent de poussières était si puissant que l’on ne pouvait distinguer le paysage à plus de 100 mètres à la ronde).
-aller à l’est
-aller à l’ouest
-aller au nord
-aller au sud
-rester et réfléchir/dormir, attendre que le tempête passe

Le groupe semblait partagé. Cependant il fut décidé de rester et d’utiliser un sort de plante d’Arien afin de protéger le groupe du sable et du vent. Arien s’exécuta donc. Des plantes épineuses sortirent brutalement de terre et formèrent un dôme de 3 mètres de rayon.
Arien rajouta aussi : « Je suis désolé pour les épines mais le sort dépend aussi des conditions environnementales : terrain, météo, monstres avoisinants…etc ».
Au moins, le groupe n’avait plus le vent et les grains de sable dans les yeux, ce qui ravit Zogzog.
Un problème se posa soudain selon Guilbert : « Comment on fait pour voir si la tempête s’est arrêtée ? ». En effet, ils étaient enfermés dans le dôme et n’avaient pas accès à l’extérieur. Ils ne pouvaient donc pas voir dehors. Yukimura dit alors : « Ne vous inquiétez pas ! Le vent fait un bruit monstre en frappant le dôme, ça irrite fortement mes oreilles sensibles. Si le vent s’arrête, je vous en ferai part ». L’Ultime Union était donc à l’intérieur en attendant si l’évènement heureux tant attendu allait venir.
Le groupe devait décider combien d’heures ils comptaient tenir dedans (la décision finale étant la moyenne des heures de chaque personnage):
-1 heure
-2 heures
-3 heures
-etc…

Trois heures d’attente suffisaient aux compagnons. Pour savoir s’il sa passe quelque chose durant les trois heures, le dé chance est lancé cinq fois pour chaque heure.
-si le résultat est égal à 40, un désastre se produit
-si le résultat est compris entre 30 et 39, un monstre attaquera l’abri
-si le résultat est compris entre 29 et 6, rien ne se passe
-si le résultat est égal à 4 ou 5, la tempête se lève

Il ne s'est rien passé et l'Ultime Union devait revoir ses objectifs.
-continuer à attendre et se reposer (récupérer 10 % des points de vie), donc passer une nuit de sommeil dans l'abri
-partir dans la tempête
-autre solution

La moitié des membres de l’Ultime Union s’était endormi pendant la dernière heure d’attente. Les autres ne purent que suivre le mouvement et se coucher eux aussi.
Il faut dire qu’ils n’avaient dormi depuis longtemps et qu’ils étaient exténués par le combat contre l’esprit du dragon.
La nuit fut assez difficile pour les elfes, car ils n’étaient pas habitués aux bruits du sable contre un abri. Les elfes dorment généralement dans les forêts au son des animaux nocturnes peuplant la forêt. En revanche l’orc dormait à points fermés, le bruit…il était habitué ! Quand il se chamaillait avec les autres orcs, cela pouvait durer très longtemps et les combats se terminaient souvent la nuit.
Au matin, Arien était déjà levée. Elle n’arrivait plus à dormir « parce que le sable ne cesse pas de cogner contre les parois ». Effectivement rien n’avait changé depuis la veille sauf peut être qu’ils étaient plus aptes et plus en formes pour combattre à nouveau un danger.
Esthroth : +88 PVs -> 880 PVs
Guilbert : +110 PVs -> 1100 PVs
Arien : Tous ses PVs
Thorfin : +165 PVs -> 1504 PVs
Yukimura : Tous ses PVs
Zogzog : +132 PVs -> 1285 PVs
Hoenhiem : Tous ses PVs
Ils devaient maintenant se décider sur la direction à prendre dans la tempête.
-sud
-nord
-est
-ouest

Ils se restaurèrent pour la prochaine étape : la capture d’un monstre volant. Guilbert avait une idée, certes très difficile à réaliser mais il avait au moins eu une idée intéressante.
Pendant qu’ils mangeaient ils planifiaient la capture :
_Esthroth : « Dans tous les cas il faut que nous l’obligions à descendre près du sol »
_Yukimura : « On a deux moyens : on lui tire des flèchent dessus ou on lui lance des sorts magiques à la tête… encore faut-il le toucher ! »
_Guilbert : « Arien, peux tu paralyser l’ennemi volant afin qu’il tombe comme une mouche ? »
-Arien : « Normalement je peux mais il faut aussi pas mal de chance quand il vole très haut dans le ciel »
_Zogzog : « Sinon moi lancer elfe dans le ciel !? Pour taper monstre volant »
_Esthroth : « Très peu pour moi ! Si je le rate, la chute sera extrêmement difficile, voire mortelle… »
_ Guilbert : « Donc on reste sur le plan initial, c'est-à-dire essayer de toucher depuis le sol. Puis dès qu’il est à terre on se jette dessus pour le bloquer. Après on improvise. Cela ous va-t-il ? »
Les membres semblaient plus ou moins d’accord. Le plan était prêt à être exécuté.
Arien essaya de paralyser le monstre volant.

Arien réussit à paralyser entièrement l’ennemi qui tomba comme une pierre venant du ciel.
Il s’écrasa un peu plus loin dans la tempête. Hoenhiem avait repéré approximativement l’endroit de la chute et dirigea ses compagnons vers la zone du crash. Evidemment il n’était pas facile de se repérer avec du sable dans les vêtements et les yeux. Pourtant d’un coup ils arrivèrent dans une zone où le sable ne volait plus et où l’air était dégagé de toute poussière.
Ils purent voir derrière eux que la tempête n’était qu’un phénomène local : « Environ 200 mètres de diamètre je dirais, vu la courbure que forme la cercle de sable derrière nous », calcula Thorfin. Le groupe pouvait voir l’oiseau cloué au sol à environ 50 mètres.
Devant eux se dressaient les volcans fumants à environ 500 mètres et le paysage qui s’offrait à eux n’était qu’un désert de sable rouge. Alors qu’ils observaient le paysage et que Guilbert notait les éléments importants des lieux, la terre se mit soudain à trembler !
Des vers géants accompagnés d'un sorcier maléfique sortirent du sol et les attaquèrent sans prévenir.

Lors de la bataille, le sorcier avait réussi à s'enfuir. On pouvait penser qu'il reviendrait tôt ou tard pour se venger. Mais le problème présent n'était pas de savoir si le sorcier reviendrait. L'Ultime Union devait trouver un moyen de partir de cet endroit terrible.
L'oiseau, qu'on aurait plutôt dû appeler monstre volant à la vue ses formes hideuses, était à terre inerte et semblait même mort. Le groupe s'approcha pour constater, qu'en réalité, le monstre faisait plus de 4 mètres d'envergure pour 2 mètres de long. Il avait subi de sérieux dégâts et ne pouvait semblablement plus voler.
En revanche Arien confirma que le monstre était inconscient et qu'il n'était pas mort. Cela ne pouvait pas réjouir Guilbert puisque que c'était lui l'instigateur de ce projet et parce que son plan avait finalement échoué. Il restait dépité et cherchait à nouveau un plan pour partir d'ici.

Le paysage aux alentours ne semblait pas rassurant : les volcans qui se situaient 500 mètres devant eux, commençaient à cracher cendre et poussières en fusion. Une énorme éruption se profilait à l'horizon.
Derrière eux, le sable toujours tourbillonnant n'avait pas l'air accueillant. La tempête continuait de faire rage et s'intensifiait.
Ils virent qu'il existait comme une "mer" au sud, selon les dires d'Esthroth (il précisait seulement : "élément bleu qui s'étend à perte de vue à l'horizon") tandis qu'au nord se trouvait une forêt brûlé, calciné et remplis d'ossement.
Yukimura détermina que les volcans se situaient à l'est, la tempête de sable à l'ouest, la "mer" au sud et la forêt d'arbres secs au nord.
-aller vers les volcans : zone dangereuse mais vide d'ennemis à priori...
-retourner dans la puissante tempête, d'où on ne distingue que le ciel (malus de précision de 20)
-aller au sud vers le bleu inconnu
-essayer le nord et le cimetière pour monstres (sûrement remplis de monstres)

L’Ultime Union avait décidé de se séparer. Un groupe, composé de Yukimura, Arien et Guilbert, devrait aller dans la direction bleutée tandis que l’autre partie du groupe resterait aux côtés de l’oiseau.
C’est ainsi que Guilbert conduit le petit groupe vers l’inconnu. Très rapidement ils disparurent au loin. En attendant Esthroth devait trouver un moyen de calmer les ardeurs de Zogzog et de Thorfin. Il sortit alors de sa poche quelques petites statuettes, récita quelques incantations magiques et lança alors trois statuettes quelques mètres devant lui. Les statuettes grossirent en un instant à la taille d’un homme et se figèrent dans le sol.
« Voici des mannequins d’entraînement ! Vous pouvez vous entraînez dessus, ils y a plusieurs calibres : faible moyen ou fort ». Esthroth espérait que cette méthode d’entraînement suffirait pour l’orc et le nain à ses côtés.

Pendant que Zogzog, Thorfin, Hoenhiem et Esthroth continuaient de s'entraîner, le groupe d'exploration avançait dans le désert de sable rougeoyant avec un horizon bleu comme seul repère. Guilbert faisait des plans et calculait des distances pour pouvoir retrouver le chemin du retour. Guilbert avait calculé environ 10 km. Cela faisait déjà trois heures qu'ils marchaient et rien n'avait changé si ce n'était le paysage qui était devenu homogène dans toutes les directions autres que celle de l'horizon bleu : un horizon rouge.
Bref rien ne semblait se profiler pour l'instant. Ils décidèrent tout de même de continuer et d'aller plus loin.

Le groupe d'explorateur avait marché de longues heures et s'était maintenant éloigné de plus de 25 km du campement où Zogzog et ses compagnons s'entrainaient sur des mannequins.
Ils étaient arrivés finalement vers le bleu...ou plutôt dans le bleu ! Ils n'avaient pas remarqué mais petit à petit le sable aux alentours était devenu bleu. Arien analysa alors le sable : "ceci est une substance extrêmement rare, c'est de la pierre magique bleue (elle épargna à ses compagnons le vrai nom de la substance, imprononçable et compliqué pour un non-initié aux arts magiques...). Cette substance a été utilisée par certains peuples comme carburant d'armes magiques ou de barrières de protection. Elle est aujourd'hui tellement rare qu'elle est devenue objets de discordes et de guerres ».
Yukimura ajouta : « Maintenant que tu en parles j'ai entendu des rumeurs sur le formation ce cette pierre bleue. Il paraît qu'elle provient de la condensation de puissants monstres lors de leur mort. Cela m'inquiète beaucoup, car nous sommes sûrement dans un très ancien lieu de bataille ». Rien ne prouve qu'il n'y a plus d'ennemis ici ».
Derrière, les membres de cette équipe d'exploration ne voyaient toujours que l'horizon rouge. Devant eux l'horizon bleu commençait à devenir de plus en plus flou, comme si quelque chose était caché. C'est alors que le paysage se révéla. Des pyramides aux quatre coins d'une très ancienne et très grande ville apparurent en même temps que la ville elle même. Elle semblait inhabitée depuis longtemps mais un brouillard plutôt mystérieux planait au dessus de la ville.
« C'est une découverte intéressante, personne n'est encore venu dans ce monde et nous ferions fortune en apportant des preuves de son existence » dit Arien.
-aller en direction de la ville
-retourner avertir leurs compagnons
-autre solution
De son côté Zogzog, Thorfin et Hoenhiem tapaient du mannequin depuis plusieurs heures quand les mannequins se mirent à bruler instantanément. Le sorcier réapparut et apportait avec lui une quinzaine de petits squelettes.

De loin, la ville était assez bleue et les bâtiments qui la composaient devaient être conçus a base de pierre magique bleue.
Guilbert et son petit groupe allait en direction de la ville quand soudain....Arien s'effondra.
Yukimura qui était initié aux premier soins elfes, examina Arien. Elle avait de la fièvre et sa maladie semblait subite, presque surréaliste. Il fallait faire quelque chose. Et puis une question se posait : à quoi était du sa maladie ?
Guilbert et Yukimura analysèrent, dans la mesure de la décence, les parties du corps d'Arien susceptibles d'avoir été piquées par un quelconque insecte. Il ne décelèrent rien et décidèrent de revenir près de leurs compagnons en espérant que ceux ci auraient une solution.

Après le combat acharné contre le sorcier, les membres se reposèrent de leurs émotions. En effet, Zogzog avait tué la grande majorité des ennemis lors d'un mode berserk digne des plus grands combats cités dans les manuscrits légendaires. Il dormait maintenant tranquillement. Esthroth avait aussi faillé trépasser mais grâce au soin rapide et bienveillant de son compagnon nain, il avait pu s'en sortir très affaibli et ne pas tomber dans les pommes.
Ils avaient décidé de manger un morceau...de piaf démoniaque. Le problème était le feu. Comment faire du feu ? La solution fut trouvée par Hoenhiem. Il se souvint que son arme enchanté par l'élément vent pouvait parfois servir pour chauffer des objets ou aliments.
La technique n'était cependant pas très simple : il devait se concentrer pour créer un petit tourbillon de vent sur l'objet à chauffer, puis augmenter la vitesse de rotation et l'amener à un poins critique. Ensuite il devait faire en sorte de diminuer le rayon du tourbillon jusqu'à ce que le tourbillon soit contenu sur un unique point. Grâce au simple échauffement des particules physiques, la température augmente pour atteindre près de 500°C.
« Comme quand vous faites tournez un objet circulaire très fin sur votre peau. L'échauffement de la rotation de l'objet induit une augmentation de la température. Bien sûr ma technique est bien plus impressionnante ! », s'exclama Hoenhiem.
Encore fallait t-il réussir ! Il est vrai qu'il n'avait pas pratiqué depuis sa jeunesse...
Guilbert, Yukimura et Arien (dans un sommeil mystérieux) arrivaient juste à ce moment là.

Le groupe se sustentait joyeusement du cadavre de l'oiseau sauf Esthroth qui avait horreur de la viande crue. Il la préférait séchée ou cuite saignante, ce qui lui avait d'ailleurs valu la titre de « mangeur de viande » lorsqu'il vivait encore avec ses compagnons elfes.
Le groupe discuta alors des différentes cultures et traditions alimentaires des différentes races.
Selon Esthroth, les elfes sont végétariens. Ceux qui vivent dans la forêt veulent préserver la nature et les animaux, ils refusent donc de tuer pour manger. Mais Esthroth ou Yukimura, qui ont pu vivre avec les humains un certain temps, s'adaptent et finissent par prendre _plus ou moins_ goût à la viande.
Les autres membres prirent alors la parole et expliquèrent les traditions propres à chaque race.

L'Ultime Union semblait bien calme depuis la fin du repas (et surtout depuis la début de la digestion). Il ne passait pas grand chose et Thorfin cherchait le mal qui rongeait Arien depuis la cité bleutée. Certains membres pensaient qu'il fallait retourner voir cette ville bien que, apparemment, dangereuse (c'était l'avis de Yukimura) . Les autres étaient assez mitigés et songeaient à avancer doucement en prenant toutes les précautions possibles surtout avec la charge d'un malade sur le dos (Esthroth n'était pas très chaud quant à une séparation du groupe en deux).
Le groupe devait décider la voie à suivre :
-aller vers la ville abandonnée en séparant de nouveau le groupe en deux
-aller tous ensemble vers la ville abandonnée
-chercher une autre solution